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СЛУЧАЙНЫЙ КОММЕНТАРИЙ

# 1130, книга: Бастард
автор: Гин Саката

Роман «Бастард», написанный Гин Саката, представляет собой захватывающее путешествие в мир попаданцев, где вымышленное и реальное переплетаются в увлекательном сюжете. Главный герой, таинственный мужчина из нашего времени, неожиданно оказывается в альтернативном Средневековье, пропитанном магией и клановой системой. В этом незнакомом мире он обнаруживает, что обладает необычайными способностями, которые бросают вызов традиционной иерархии. Мир «Бастарда» богато проработан, наполнен...

СЛУЧАЙНАЯ КНИГА

Пётр Павлович Ершов - Le petit Cheval bossu

Le petit Cheval bossu
Книга - Le petit Cheval bossu.  Пётр Павлович Ершов  - прочитать полностью в библиотеке КнигаГо
Название:
Le petit Cheval bossu
Пётр Павлович Ершов

Жанр:

Поэзия

Изадано в серии:

неизвестно

Издательство:

SelfPub

Год издания:

ISBN:

неизвестно

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Краткое содержание книги "Le petit Cheval bossu"

Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.


К этой книге применимы такие ключевые слова (теги) как: Самиздат,волшебные сказки

Читаем онлайн "Le petit Cheval bossu". [Страница - 10]

Mamaï revient!


Le Ch’val court sur la Baleine,

S’approche de la queue sans peine,

Et il crie d’un très haut ton:

“La merveille, Baleine-poisson!

Tes souffrances sont les pires

A cause de ces trente navires,

Que tu as avalés sans

Ordre de Dieu. Maintenant,

Ecoute, si tu les libères,

Alors Dieu te considère

Comme digne d’être pardonnée

Et, de tes plaies, soulagée”.

Après cette parole candide,

Ayant pris aux dents sa bride,

Le Ch’val fait l’effort, d’un bond,

Il saute sur la côte, donc

La Baleine bouge et tourne,

Comme un tertre, elle se retourne,

Agite la mer, laisse partir

De sa bouche trente navires,

Elle crache toute la cohorte:

Avec voiles, mat’lots, – ils sortent.


Alors, on commence à faire

Du bruit, et le roi des mers

Se réveille: des canons tirent,

On trompette à ces navires;

On lève un voile blanc, et on

Hisse vite le pavillon;

Un prêtre chante des prières

Pour de braves militaires;

Des rameurs y chantent en rang

La chanson que l’on reprend:

“Comme en haute mer, mer bleue-verte,

A toute l’étendue déserte

Qui va jusqu’au bout de terre,

Des navires sortent en l’air…”


      De grands flots s’élèvent aux côtes,

Au loin, les navires flottent.

La merveille, Baleine-poisson,

Crie à nos amis d’un ton

Très fort, en ouvrant la bouche,

En cassant des flots qu’elle touche

Par sa queue: “Mes chers amis,

Vous m’avez si bien servi,

Que voulez-vous: de belles conques,

Des poissons dorés quelconques,

De grandes perles? Demandez!

Vous le dites, – je le ferai!” –

“Ce n’est pas pour recompense

Qu’on a fait tout ça: n’y pense

Pas, – lui dit le brave Ivan, –

Trouve-nous, tout simplement,

La bague de la Fille-reine

Qui s’ra notre reine prochaine.” –

“Soit! L’ami m’est plus, plus cher,

Que tous les trésors des mers!

Je trouv’rai avant l’aurore

La bague de cette reine encore.” –

Dit la bête à notre Ivan

Et tombe comme une clé plongeant.


Par sa queue, elle bat et lance

L’appel aux tribus immenses

De ses très grands esturgeons

Et commence à leur dire: “Donc,

J’ai besoin, avant l’aurore,

De la bague d’une reine encore

Qui était très bien cachée

Au fond, dans un p’tit coffret.

Qui la trouve, en recompense,

Aura un grade, une présence

Au Conseil Suprême. Si non,

Je vous f’rai de telle façon…!”

Les poissons se courbent, lâches,

Partent pour accomplir cette tâche.


Des heures passent, la bête attend.

Enfin, deux esturgeons blancs

Viennent, très humbles, chez la Baleine

Et lui disent avec la peine:

“Ne te mets pas en courroux,

Nous pouvons dire que partout,

Où on a cherché en lignes,

On n’a pas trouvé de signes.

La grémille, seule parmi nous,

Pourrait faire ça avant tout:

Elle visite des mers profondes,

Elle sait où tout est au monde;

Mais, pour nous faire enrager,

Elle est quelque part allée ”. –

“Donc, trouvez-la tout de suite

Et am’nez-la le plus vite!” –

Crie fort la Baleine-poisson

Courroucée, aux esturgeons.


Ils se courbent et courent vite

Au Conseil local, ensuite,

Ils ordonnent qu’à ce moment,

On fasse un décret, donnant

Aux courriers la dure tâche

De trouver où elle se cache,

Cette grémille. La brème écrit

Le décret dont on lui dit;

L’aide au Conseil, le silure

Y appose sa signature;

L’écrevisse plie le décret,

Y appose les scellés.

Deux dauphins arrivent et prennent

Le décret de la Baleine.

On leur dit qu’ils passent les eaux,

Cherchent bien là, comme il faut,

Cette grémille criarde, noceuse,

Chahuteuse et querelleuse,

Qu’ils la trouvent pour la mener,

Sans faute, chez sa Majesté.

Les dauphins se courbent et, vite,

Ils se mettent à sa poursuite.


Ils cherchent une heure dans les mers

Et une heure dans les rivières;

Lacs, détroits – ils y traversent

Tout lieu, où de l’eau, on verse.

La grémille n’est pas trouvée,

Et il leur faut retourner.

Quelle est cette peine! Ils en pleurent…


Tout à coup, juste à cette heure,

Quand ils en tournent, on entend

Un grand cri dans un étang.

Alors, les dauphins y viennent,

Plongent au fond sans aucune peine, –

Aux roseaux, la grémille tient

Et bat fort un carassin.

“Garde à vous! Silence! Au diable!

Quel tapage épouvantable!

Faites-vous l’air d’être soldats?” –

Leur crient les courriers comme ça.

“Est-ce que ça vous regarde? –

Leur crie la grémille. – Garde!

Je n’aime pas trop plaisanter,

Si non, je vais vous piquer!” –

“Tu es comme toujours noceuse,

Chahuteuse et querelleuse!

Canaille, tu n’aimes que crier,

Battre tous et musarder.

Toi, tu n’es pas casanière!..

Finis! On ne s’entend guère!

Voilà pour toi un décret –

De trouver et de t’am’ner.”


Les dauphins saisissent l’espiègle

Par ses branchies, et en règle,

Ils la traînent à la maison.

La grémille crie d’un haut ton:

“De grâce! Je vous prie! Mes frères!

Permettez un peu de faire

Une rixe, car ce carassin

M’a fait des injures, afin

D’insulter devant le monde,

Si je dis, comment il gronde…”

La grémille crie longtemps,

Après, se tait final’ment;

Les dauphins la traînent, l’espiègle,

Par ses branchies, tout en règle,

Ne lui disent rien; ils viennent, donc,

Tous, chez la Baleine-poisson.


“Tu te caches longtemps du monde,

Pourquoi? Où tu vagabondes?” –

Lui crie la Baleine d’un coup.

La grémille tombe à genoux,

Avoue le crime; de peur lasse,

Elle prie la Baleine de grâce.

“C’est Dieu qui te f’ra pardon! –

Lui dit la Baleine-poisson, –

Mais pour ce qu’on te pardonne,

Tu f’ras l’ordre qu’on te donne.” –

“A vos ordres, Majesté!” –

Piaille celle-ci, agenouillée.

“En toutes mers, avec des vagues,

Tu musardes. Sais-tu la bague

De la Fille-reine?” – “Oui, comment

Ne sais-je pas? En un moment,

Je trouv’rai!” – “Va tout de suite,

Trouve-la, donc, le plus vite!”


La grémille se lève devant

La Baleine, en se courbant,

Elle sort, ensuite se querelle

Avec les valets. Puis, elle

Importune le gardon,

Casse le nez de six clupes. Donc,

Après ça, elle s’élance

Au tournant profond immense,

Et au fond de l’océan,

Elle déterre en un moment

Le сoffret d’un poids énorme.

“Je ne suis pas en pleine forme!

Cent kilos, non, plus que cent!” –

Dit-elle, appelle des harengs.


A deux mains, les harengs prennent

Leur courage, et ils le traînent,

Ce coffret, avec des cris:

“Eh! Ah! Oh! Oh! Quel souci!”

Mais toutes leurs clameurs sont vaines,

Seulement, ils se surmènent.

Le coffret maudit est là,

Du sable, il ne bouge pas.

“De vrais harengs, que vous êtes!

Qu’on vous prive d’alcool et fouette,–

Leur crie la grémille et, donc,

Elle appelle des esturgeons.


Alors, les esturgeons viennent,

Et ils lèvent sans aucune peine

Du fond de sable le coffret

Rouge qui s’y enlisait.

“Ce n’est pas pour vous la peine

D’aller seuls chez la Baleine?

Je vais revenir au fond,

Je suis prise d’un somme profond:

Il faut que je me repose,

Mes yeux se ferment sans cause…”

Et les esturgeons, en rangs,

Nagent. Tout droit, à --">

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