Пётр Павлович Ершов - Le petit Cheval bossu
Название: | Le petit Cheval bossu | |
Автор: | Пётр Павлович Ершов | |
Жанр: | Поэзия | |
Изадано в серии: | неизвестно | |
Издательство: | SelfPub | |
Год издания: | 2022 | |
ISBN: | неизвестно | |
Отзывы: | Комментировать | |
Рейтинг: | ||
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Краткое содержание книги "Le petit Cheval bossu"
Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.
К этой книге применимы такие ключевые слова (теги) как: Самиздат,волшебные сказки
Читаем онлайн "Le petit Cheval bossu". [Страница - 10]
Le Ch’val court sur la Baleine,
S’approche de la queue sans peine,
Et il crie d’un très haut ton:
“La merveille, Baleine-poisson!
Tes souffrances sont les pires
A cause de ces trente navires,
Que tu as avalés sans
Ordre de Dieu. Maintenant,
Ecoute, si tu les libères,
Alors Dieu te considère
Comme digne d’être pardonnée
Et, de tes plaies, soulagée”.
Après cette parole candide,
Ayant pris aux dents sa bride,
Le Ch’val fait l’effort, d’un bond,
Il saute sur la côte, donc
La Baleine bouge et tourne,
Comme un tertre, elle se retourne,
Agite la mer, laisse partir
De sa bouche trente navires,
Elle crache toute la cohorte:
Avec voiles, mat’lots, – ils sortent.
Alors, on commence à faire
Du bruit, et le roi des mers
Se réveille: des canons tirent,
On trompette à ces navires;
On lève un voile blanc, et on
Hisse vite le pavillon;
Un prêtre chante des prières
Pour de braves militaires;
Des rameurs y chantent en rang
La chanson que l’on reprend:
“Comme en haute mer, mer bleue-verte,
A toute l’étendue déserte
Qui va jusqu’au bout de terre,
Des navires sortent en l’air…”
De grands flots s’élèvent aux côtes,
Au loin, les navires flottent.
La merveille, Baleine-poisson,
Crie à nos amis d’un ton
Très fort, en ouvrant la bouche,
En cassant des flots qu’elle touche
Par sa queue: “Mes chers amis,
Vous m’avez si bien servi,
Que voulez-vous: de belles conques,
Des poissons dorés quelconques,
De grandes perles? Demandez!
Vous le dites, – je le ferai!” –
“Ce n’est pas pour recompense
Qu’on a fait tout ça: n’y pense
Pas, – lui dit le brave Ivan, –
Trouve-nous, tout simplement,
La bague de la Fille-reine
Qui s’ra notre reine prochaine.” –
“Soit! L’ami m’est plus, plus cher,
Que tous les trésors des mers!
Je trouv’rai avant l’aurore
La bague de cette reine encore.” –
Dit la bête à notre Ivan
Et tombe comme une clé plongeant.
Par sa queue, elle bat et lance
L’appel aux tribus immenses
De ses très grands esturgeons
Et commence à leur dire: “Donc,
J’ai besoin, avant l’aurore,
De la bague d’une reine encore
Qui était très bien cachée
Au fond, dans un p’tit coffret.
Qui la trouve, en recompense,
Aura un grade, une présence
Au Conseil Suprême. Si non,
Je vous f’rai de telle façon…!”
Les poissons se courbent, lâches,
Partent pour accomplir cette tâche.
Des heures passent, la bête attend.
Enfin, deux esturgeons blancs
Viennent, très humbles, chez la Baleine
Et lui disent avec la peine:
“Ne te mets pas en courroux,
Nous pouvons dire que partout,
Où on a cherché en lignes,
On n’a pas trouvé de signes.
La grémille, seule parmi nous,
Pourrait faire ça avant tout:
Elle visite des mers profondes,
Elle sait où tout est au monde;
Mais, pour nous faire enrager,
Elle est quelque part allée ”. –
“Donc, trouvez-la tout de suite
Et am’nez-la le plus vite!” –
Crie fort la Baleine-poisson
Courroucée, aux esturgeons.
Ils se courbent et courent vite
Au Conseil local, ensuite,
Ils ordonnent qu’à ce moment,
On fasse un décret, donnant
Aux courriers la dure tâche
De trouver où elle se cache,
Cette grémille. La brème écrit
Le décret dont on lui dit;
L’aide au Conseil, le silure
Y appose sa signature;
L’écrevisse plie le décret,
Y appose les scellés.
Deux dauphins arrivent et prennent
Le décret de la Baleine.
On leur dit qu’ils passent les eaux,
Cherchent bien là, comme il faut,
Cette grémille criarde, noceuse,
Chahuteuse et querelleuse,
Qu’ils la trouvent pour la mener,
Sans faute, chez sa Majesté.
Les dauphins se courbent et, vite,
Ils se mettent à sa poursuite.
Ils cherchent une heure dans les mers
Et une heure dans les rivières;
Lacs, détroits – ils y traversent
Tout lieu, où de l’eau, on verse.
La grémille n’est pas trouvée,
Et il leur faut retourner.
Quelle est cette peine! Ils en pleurent…
Tout à coup, juste à cette heure,
Quand ils en tournent, on entend
Un grand cri dans un étang.
Alors, les dauphins y viennent,
Plongent au fond sans aucune peine, –
Aux roseaux, la grémille tient
Et bat fort un carassin.
“Garde à vous! Silence! Au diable!
Quel tapage épouvantable!
Faites-vous l’air d’être soldats?” –
Leur crient les courriers comme ça.
“Est-ce que ça vous regarde? –
Leur crie la grémille. – Garde!
Je n’aime pas trop plaisanter,
Si non, je vais vous piquer!” –
“Tu es comme toujours noceuse,
Chahuteuse et querelleuse!
Canaille, tu n’aimes que crier,
Battre tous et musarder.
Toi, tu n’es pas casanière!..
Finis! On ne s’entend guère!
Voilà pour toi un décret –
De trouver et de t’am’ner.”
Les dauphins saisissent l’espiègle
Par ses branchies, et en règle,
Ils la traînent à la maison.
La grémille crie d’un haut ton:
“De grâce! Je vous prie! Mes frères!
Permettez un peu de faire
Une rixe, car ce carassin
M’a fait des injures, afin
D’insulter devant le monde,
Si je dis, comment il gronde…”
La grémille crie longtemps,
Après, se tait final’ment;
Les dauphins la traînent, l’espiègle,
Par ses branchies, tout en règle,
Ne lui disent rien; ils viennent, donc,
Tous, chez la Baleine-poisson.
“Tu te caches longtemps du monde,
Pourquoi? Où tu vagabondes?” –
Lui crie la Baleine d’un coup.
La grémille tombe à genoux,
Avoue le crime; de peur lasse,
Elle prie la Baleine de grâce.
“C’est Dieu qui te f’ra pardon! –
Lui dit la Baleine-poisson, –
Mais pour ce qu’on te pardonne,
Tu f’ras l’ordre qu’on te donne.” –
“A vos ordres, Majesté!” –
Piaille celle-ci, agenouillée.
“En toutes mers, avec des vagues,
Tu musardes. Sais-tu la bague
De la Fille-reine?” – “Oui, comment
Ne sais-je pas? En un moment,
Je trouv’rai!” – “Va tout de suite,
Trouve-la, donc, le plus vite!”
La grémille se lève devant
La Baleine, en se courbant,
Elle sort, ensuite se querelle
Avec les valets. Puis, elle
Importune le gardon,
Casse le nez de six clupes. Donc,
Après ça, elle s’élance
Au tournant profond immense,
Et au fond de l’océan,
Elle déterre en un moment
Le сoffret d’un poids énorme.
“Je ne suis pas en pleine forme!
Cent kilos, non, plus que cent!” –
Dit-elle, appelle des harengs.
A deux mains, les harengs prennent
Leur courage, et ils le traînent,
Ce coffret, avec des cris:
“Eh! Ah! Oh! Oh! Quel souci!”
Mais toutes leurs clameurs sont vaines,
Seulement, ils se surmènent.
Le coffret maudit est là,
Du sable, il ne bouge pas.
“De vrais harengs, que vous êtes!
Qu’on vous prive d’alcool et fouette,–
Leur crie la grémille et, donc,
Elle appelle des esturgeons.
Alors, les esturgeons viennent,
Et ils lèvent sans aucune peine
Du fond de sable le coffret
Rouge qui s’y enlisait.
“Ce n’est pas pour vous la peine
D’aller seuls chez la Baleine?
Je vais revenir au fond,
Je suis prise d’un somme profond:
Il faut que je me repose,
Mes yeux se ferment sans cause…”
Et les esturgeons, en rangs,
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