Пётр Павлович Ершов - Le petit Cheval bossu
Название: | Le petit Cheval bossu | |
Автор: | Пётр Павлович Ершов | |
Жанр: | Поэзия | |
Изадано в серии: | неизвестно | |
Издательство: | SelfPub | |
Год издания: | 2022 | |
ISBN: | неизвестно | |
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Рейтинг: | ||
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Краткое содержание книги "Le petit Cheval bossu"
Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.
К этой книге применимы такие ключевые слова (теги) как: Самиздат,волшебные сказки
Читаем онлайн "Le petit Cheval bossu". [Страница - 11]
(Où elle est prise, cette noceuse,
Par les branchies, chahuteuse),
Comme je pense, la grémille vient
Pour trouver le carassin, –
Qui sait? Mais il faut lui dire
Adieu, et on se retire.
Il fait calme à l’océan.
Assis sur le sable, Ivan
Attend que vienne la Baleine,
Gémit douc’ment de la peine;
Son Cheval bossu y dort,
Couché sur le sable d’or.
Déjà, le soir y commence,
Le soleil couchant s’avance,
Des lueurs répandent des feux doux
Du soleil couchant partout.
Il n’y a pas de la Baleine.
“Que les diables te ramènent!
Quel est ce démon des mers! –
Dit Ivan d’une voix amère. –
Elle m’a dit qu’elle trouve la bague,
Avant le soir, sous des vagues,
Pourtant, elle n’a rien trouvé,
La plaisante, qu’elle soit damnée!
Le soleil s’est couché, tombe
La nuit…” Soudain, la mer gronde,
La Baleine-poisson revient
Et dit à Ivan: “Je tiens
Pour ton bienfait ma parole,
Tu vois, j’ai bien fait mon rôle”.
A ces mots, il lève et met
Sur le sable le coffret
Lourd, même la côte se balance.
“C’est fini, c’est ma quittance.
Si tu as encore besoin
De moi, tu m’appelles; eh bien,
Je tiendrai dans ma mémoire
Ton bienfait, adieu, prends gare!”
Alors, la Baleine-poisson
Se tait, puis, elle tombe au fond.
Le Cheval bossu se dresse
Sur ses pattes, se secoue, laisse
Tomber le sable; et il voit
Ivan, le coffret, – de joie,
Il saute: “Ah! La bonne Baleine!
Elle rend la bague de la reine!
Merci, la Baleine, merci! –
Crie le p’tit Cheval et dit, –
Bien, mon maître, prends vite toutes
Nos affaires, mets-toi en route;
Donc, trois jours se sont passés:
Demain, c’est le terme fixé.
Le vieillard meurt de l’attendre”.
Ivan l’interromt pour prendre
La parole: “Avec ma joie,
Je prendrais, mais je n’ peux pas!
Le coffret est très solide,
Je pense, la Baleine perfide
Y a mis cinq cents démons.
J’ai tâché même trois fois, donc;
Il est le plus lourd au monde!”
Le p’tit Ch’val, sans qu’il réponde,
Lève par sa patte le coffret,
Comme une p’tite pierre à jeter,
Et le met sur son cou. “Vite,
Ivan, prends place, et ensuite
Nous partons, car c’est demain
Qu’il faut v’nir, et c’est très loin”.
La lumière luit matinale,
Ils sont à la capitale.
Le roi court, très impatient.
“Ma bague?” – crie-t-il à Ivan.
Ivan saute du Ch’val par terre
Et va gravement lui faire
La réponse: “C’est ton coffret!
Appelle un régiment: c’est
Très petit en apparence,
Mais ça écras’ra, je pense,
Un diable”. A ses forts archers,
Le roi dit de l’apporter,
Et ils le portent à grand-peine.
Le roi va chez la Fille-reine.
“Ta bague, mon coeur, est trouvée, –
Lui dit-il d’une voix sucrée, –
Et il n’y a pas d’autre obstacle
Pour, si on dit sans débâcles,
Nous marier, ma belle fleur,
Donc, demain, de très bonne heure.
Veux-tu, ma chère, voir ta bague,
Qui était sauvée des vagues?
Elle est là, dans mon palais.”
La Fille-reine lui dit: “Je sais!
A vrai dire, c’est impossible
De faire nos voeux sur la Bible”. –
“Pourquoi non, ma belle fleur?
Je t’aime bien, de tout mon coeur;
Pardonne-moi mon grand courage,
Mais je veux bien le mariage.
Si tu ne… je vais mourir
Du chagrin qui m’est le pire.
Aie pitié, la Fille-reine!”
Elle l’arrête pour qu’elle reprenne
La parole: “Tes ch’veux sont blancs,
Et moi, je n’ai que quinze ans.
Nous marier? Comment? Pour faire
Rire tous les rois: le grand-père
Epouse la p’tite-fille, on dit!”
En colère, notre roi crie:
“Qu’ils essaient! Je les regarde!
Je f’rai un tour! Qu’ils prennent garde!
J’attaqu’rai leurs pays et
Je les, tous, déracin’rai!” –
“Même s’ils ne vont rire guère,
Il n’est pas possible de faire
Nos noces, – des fleurs ne poussent pas
En hiver: je suis belle, toi?..
De quoi est-ce que tu te vantes?” –
Mais l’idée des noces le hante:
“Oui, je suis vieux, mais pourtant, –
Dit le roi, – je suis vaillant!
Si en ordre me remettre,
A tous, je pourrai paraître
Un gaillard hardi! Dis-moi,
Si on a besoin de ça?
Pourvu qu’on fasse le mariage!”
Mais la Fille-reine dit, très sage:
“Le besoin en est comme ça:
Moi, je n’épouserai pas
Un homme ch’nu et laid, un homme
Qui n’ait pas de dents, juste comme
Un vieillard!” – En se grattant
La nuque, il se renfrogne, prend
La parole: “Que faire, ma reine?
Je veux t’épouser; cette peine
Me torture, – tu dis: “Non, non!”
Par malheur et sans raison!”
“Celui qui a sur la tête
Des ch’veux blancs, – elle lui répète, –
Ne s’ra pas mon mari; sois
Un gaillard comme autrefois, –
Je vais t’épouser”. – “Ma chère,
Impossible de le faire,
De renaître; c’est seul Dieu
Qui fait ça”. Elle dit au vieux:
“Donc, si tu n’as pitié guère
De toi, tu s’ras jeune, mon père.
Ecoute, tu dois dire demain
Aux valets, – dès le matin,
De dresser trois grandes chaudières
Et là-d’ssous, – leur dire de faire
Des feux de bois mort; il faut
Verser en première de l’eau
Très froide et bien transparente,
En deuxième – de l’eau bouillante,
En troisième – du lait bouilli
A gros bouillons. Je te dis,
Si tu veux dev’nir beau vite,
Epouser une fille ensuite,
Sans habit, va te plonger
En chaudière de lait chaud, et
Ensuite dans de l’eau bouillante,
Dans de l’eau froide, transparente, –
Tu seras un gars hardi,
Si tu fais ça, je te dis! ”
Sans répondre à la Fille-reine,
Le roi dit qu’on lui amène
Notre Ivan. “A l’océan? –
Lui demande le pauvre Ivan, –
Non, jamais, votre Excellence!
J’ai encore de grandes souffrances!
Du tout, pour aucun trésor!” –
“Cher Ivan, non, pas ça, or, –
Je veux qu’on dresse trois chaudières
Et là-d’ssous, – je dis de faire
Des feux de bois mort; il faut
Verser en première de l’eau
Très froide et bien transparente,
En deuxième – de l’eau bouillante,
En troisième – du lait bouilli
A gros bouillons. Je te dis:
Tu devras dans ces chaudières
Te baigner demain pour faire
Un essai: dans celle de lait
Et dans celles d’eaux après.” –
“C’est d’où que tu me pat’lines, –
Dit Ivan, sans faire bonne mine. –
On n’échaude que des cochons,
Des poulets et des dindons;
Je ne suis ni poule, roi-père,
Ni cochon, pour me le faire.
Je me plonge, peut-être, en eau
Froide, si d’main, il fait très beau.
Si tu te mets à me cuire,
Tu n’as pas de chance, sans dire,
D’allécher. Cesse de ruser,
De faire le malin, assez!”
Le roi branle la barbe en rage:
“Aux disputes, tu m’engages? –
Crie-t-il à haute voix. – Vois ça,
Si tu, quand la nuit s’en va,
Ne fais pas ce que j’ordonne, –
Ne doute pas que je te donne
Au bourreau pour déchirer
En morceaux, pour torturer!
Va-t’en, maladie cruelle!”
Ivan pleure d’une peur mortelle,
Il va à la grange des foins,
Où son p’tit Cheval se tient.
“Tu n’es pas gai au visage,
Ou tu as perdu courage? –
Doit son Ch’val lui demander, –
De nouveau, le vieux fiancé
A eu une idée bizarre?”
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