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СЛУЧАЙНЫЙ КОММЕНТАРИЙ

# 2096, книга: Отблеск Венеры
автор: Алексей Вилков

Алексей Вилков в своей книге "Отблеск Венеры" представляет собой пронзительное исследование женской души и ее неразгаданных тайн. Роман погружает читателя в сложный мир главной героини, Алины, чья жизнь находится на грани коллапса. С самого начала автор искусно создает атмосферу интриги и напряжения. Алина становится жертвой предательства и обмана, и ее жизнь рушится на глазах. В этот момент отчаяния она получает загадочное письмо, которое меняет все. Открывая письмо, Алина...

СЛУЧАЙНАЯ КНИГА

Пётр Павлович Ершов - Le petit Cheval bossu

Le petit Cheval bossu
Книга - Le petit Cheval bossu.  Пётр Павлович Ершов  - прочитать полностью в библиотеке КнигаГо
Название:
Le petit Cheval bossu
Пётр Павлович Ершов

Жанр:

Поэзия

Изадано в серии:

неизвестно

Издательство:

SelfPub

Год издания:

ISBN:

неизвестно

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Краткое содержание книги "Le petit Cheval bossu"

Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.


К этой книге применимы такие ключевые слова (теги) как: Самиздат,волшебные сказки

Читаем онлайн "Le petit Cheval bossu". [Страница - 6]

s’habille chaud’ment d’avance,

Monte à son p’tit Ch’val qui danse,

Pour manger, il prend un pain

Et part à l’Orient très loin

Pour trouver l’Oiseau magique.


On va huit jours en pratique.

Enfin, on arrive tout près

D’une clairière au bois épais.

Le p’tit Ch’val s’arrête pour faire

Ce discours: “C’est une clairière

Avec un mont au milieu;

Ici les Oiseaux-de-feu

Viennent toujours avant l’aurore

Pour boire de l’eau douce encore.

Et au bord de ce ruisseau,

Nous prendrons ces beaux oiseaux”.

Sitôt qu’il finit de faire

Ce discours, – à la clairière,

Il arrive. Ce petit champ

D’émeraude est si charmant;

Au-dessus, une brise légère

Sème des feux à la clairière;

Sur le vert, on voit pousser

Des fleurs de toute la beauté.

Au milieu de la clairière,

Comme un tas de nuages éclaire

Là, un mont s’élève, très grand,

Tout est fait de pur argent.

Le soleil d’été y brille,

Couvre de feux, en scintille;

Comme l’or, court en replis,

Brûle en haut comme une bougie.


Le p’tit Ch’val court à mi-côte

Du mont, monte à la cime haute.

Il fait deux milles à peu près

Et s’arrête pour dire après:

“Bientôt la nuit, Ivan, tombe.

Tu dois y faire une ronde.

Verse dans une auge le vin,

Mélange-le au millet bien.

Pour que nul ne te découvre,

Par une autre auge tu te couvres.

Regarde à la dérobée,

Ne dors pas, tu dois veiller.

Ces oiseaux viendront encore

Avant que revienne l’aurore,

Se mettront à becqueter

Le millet et à crier.

Qui est proche, tu le rattrappes

Et le tiens sans qu’il s’échappe.

L’ayant, crie comme un perdu,

Comme pour faire du chahut.

Je viendrai à toute allure”. –

“Si, après, j’ai des brûlures? –

Lui demande notre Ivan,

En ôtant son beau caf’tan, –

Contre ce grand feu, dirais-je,

Il faut des moufles qui protègent.”

Le p’tit Ch’val va se cacher,

Notre Ivan geind pour glisser

Sous son auge en bois de chêne,

Où il s’étendra à peine.


Tout à coup, quand il fait nuit,

Sur le mont, tout s’éclaircit,

La lumière du jour est pleine –

Les Oiseaux-de-feu y viennent,

Et ils se mettent à crier,

Courir, prendre du millet.

Sous l’auge, notre Ivan se garde,

Par une fente, il les regarde,

De sa main, fait des mouv’ments

Et se dit, en s’étonnant:

“Pouah, quelle force diabolique!

Que de créatures magiques!

Cinquante bêtes sont, à peu près.

Prendre toutes, je le voudrais!

On aurait un gain, sans dire!

Des pattes rouges, des queues – pour rire:

Ces oiseaux sont tous très beaux,

Infin’ment, sans dire un mot!

Aucune poule n’y ressemble.

La lumière, comme il me semble,

Est comme du four de papa!”

L’ayant dit, notre Ivan va

A grand-peine de l’embuscade.

Sans les mettre en débandade,

Il rampe vers l’auge au millet

Et arrive à attrapper

Un oiseau par la queue: “Vite!

Viens, ou j’ai les mains toutes cuites!

J’ai saisi, donc, cet oiseau!” –

Au p’tit Ch’val crie notre Idiot.

Le p’tit Ch’val bossu vient vite:

“Bien, mon maître, tu es quitte

De cette tâche! – dit son p’tit Ch’val, –

Pour ne pas te faire du mal,

Mets-le dans le sac et serre

Par un noeud. Prends tes affaires,

Il nous faut vite retourner”. –

“Permets de les effrayer! –

Dit Ivan. – Ils s’époumonnent,

Regarde un peu, – je leur donne

Des coups!”. Il saisit son sac,

Aux oiseaux, donc, il le braque,

Crie aux bêtes, les bat pêle-mêle.

La volée secoue les ailes,

S’enroule comme un cercle de feu,

Disparaît vite dans les cieux.

Notre Ivan l’Idiot agite

Tell’ment ses moufles à la suite

Des oiseaux, il crie si haut,

Comme s’il est arrosé d’eau

Alcaline. Ensuite, ils prennent

Le trésor de roi et viennent,

Après leur voyage très long

De retour, à la maison.


Les voilà, en capitale.

“Où est cette merveille bestiale?” –

Demande le roi à Ivan,

Fixant le valet, tout blanc

D’ennui, qui mord, comme en transe,

Ses mains d’ une grande impatience.

“J’ai trouvé l’Oiseau, voilà”, –

Dit Ivan alors au roi.

“Où est ça?” – “Il faut attendre

Un peu, donc, et dans ta chambre,

Fermer f’nêtres, portes – tout,

Pour faire la pleine nuit partout”.

Alors tous les domestiques

Courent pour l’ordre monarchique.

Ivan tire le trésor:

“Allez, vite, allez, encore!”.

On voit une telle lumière

Qu’on voile les yeux pour les faire

Sauver! Le roi pousse des cris:

“Mon Dieu, c’est une incendie!

App’lez des pompiers plus vite!

De l’eau, ou bien, on nous fritte!” –

“Aucune incendie, c’est mieux, –

Ainsi brille l’Oiseau-de-feu, –

Dit Ivan, se met à rire, –

Voilà ce qui t’amuse, sire,

C’est pour toi, ce beau trésor!” –

Dit Ivan au roi alors.

“J’aime l’ami Ivan, sans blâme!

Tu as soulagé mon âme!

Tu s’ras mon, – ma joie est telle, –

Palefrenier personnel!”


Le valet désagréable,

Ancien supérieur d’étables,

L’ayant vu, se dit douc’ment:

“Non, mon blanc-bec, tu attends!

Donc, il arriv’ra, je pense,

Que tu n’aies plus de la chance.

Je jou’rai un mauvais tour,

Mon ami, sois sûr toujours!”


Un beau soir, dans trois semaines,

Donc, dans la cuisine, se tiennent:

Serviteurs de cour, valets

Domestiques et cuisiniers;

Du bon hydromel, ils boivent

Et lisent de bons contes, nos braves

Gens. Soudain, un serviteur

Dit: “Ce jour, j’ ai pris, d’ailleurs,

Au voisin un petit livre!

Pour un temps, il me le livre.

Avec cinq contes, à peu près.

Mais ces contes sont, je dirais,

Etonnants, quand on va lire,

C’est génial de les écrire!”

Tout le monde dit: ”Sois ami!

Raconte-les, ne fais pas fi!” –

“Mais qu’est-ce que je vous raconte?

Attendez que je les compte:

Un castor est au premier,

Un roi est au deuxième, et

Il s’agit, donc, au troisième …

D’une grande dame d’Orient même;

Ensuite, du prince Bobyl; et

Au cinquième… j’ai oublié!..

Il s’agit … d’une chose bien faite…

Cela trotte dans ma tête…” –

“Laisse-le!” – “Attends, attends!..” –

“D’une belle?.. Tu penses longtemps!” –

“Oui, vraiment, c’est cela même!

C’est la Fille-reine au cinquième.

Quel est le conte, mes amis,

Que, selon vous, je choisis?” –

“Celui où est la Fille-reine! –

Crient tous. – On a toute la pleine

Collection de divers rois!

Parle des belles! C’est mieux, ça!”

Et le serviteur raconte,

Avec la portée, le conte:


“Près des terres, soi-disant,

Etrangères, un océan

Se trouve. Les barbares passent

Là, ils sont seuls qui le fassent;

Des terres chrétiennes purement,

N’y arrivent ni paysans,

Ni bourgeois, de plus, ni nobles,

Sur cet océan ignoble.

On entend des voyageurs

Qu’une Fille y vit, belle comme fleur;

Elle n’est pas simple, elle est une

Des enfants de la belle Lune,

Son frère est le beau Soleil.

Cette Fille n’a pas sa pareille:

Elle porte un manteau rouge,

Part dans une barque d’or qu’elle bouge

Par une grande godille d’argent

Qu’elle dirige elle-même vraiment;

Elle joue la musique et chante

De divers chansons charmantes…”


Le valet saute donc d’un coup,

Il prend ses --">

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