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СЛУЧАЙНЫЙ КОММЕНТАРИЙ

# 1310, книга: Шпеер
автор: Magenta

Фанфик "Шпеер" - захватывающий фанфик, основанный на персонаже Альберта Шпеера из вселенной Marvel. История следует за Шпеером, архитектором нацизма, который был завербован Красным Черепом после Второй мировой войны и стал одним из его главных лейтенантов. Когда Череп планирует поработить мир, Шпеер оказывается перед дилеммой: оставаться лояльным своему лидеру или предать его и спасти человечество. По мере того как разворачивается захватывающий сюжет, Шпеер должен столкнуться со...

СЛУЧАЙНАЯ КНИГА

Пещерный лев. Жозеф Анри Рони-старший
- Пещерный лев

Жанр: Детские приключения

Год издания: 1961

Серия: Дикие времена (Рони-старший)

Пётр Павлович Ершов - Le petit Cheval bossu

Le petit Cheval bossu
Книга - Le petit Cheval bossu.  Пётр Павлович Ершов  - прочитать полностью в библиотеке КнигаГо
Название:
Le petit Cheval bossu
Пётр Павлович Ершов

Жанр:

Поэзия

Изадано в серии:

неизвестно

Издательство:

SelfPub

Год издания:

ISBN:

неизвестно

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Краткое содержание книги "Le petit Cheval bossu"

Предлагаемая книга представляет перевод сказки П. Ершова "Конек-Горбунок" на французский язык, выполненный М. Свешниковой. В переводе сохранена стихотворная форма текста, персонажи и события.


К этой книге применимы такие ключевые слова (теги) как: Самиздат,волшебные сказки

Читаем онлайн "Le petit Cheval bossu". [Страница - 4]

solides.


Notre roi doit revenir

Au rang du marché pour dire:

“Ivan, ces ch’vaux ne se laissent

A personne, sans ta caresse.

Rien à faire, il te faudra

Servir au palais, au roi.

Tu s’ras en or, si tu tâtes,

Paré, comme un coq en pâte,

Je te donne mon écurie

Pour que tu surveilles, je suis

Roi, garant de ma parole.

Toi, d’accord?” – “Voilà, ça colle!

Rien à faire, il me faudra

Servir au palais, au roi.

Je s’rai en or, si je tâte,

Paré, comme un coq en pâte!

Le roi me donne l’écurie

Pour que je surveille; ainsi,

Suis-je, d’un petit village,

Ecuyer de roi, tu gages!

Voilà une belle affaire! Soit,

Je vais te servir, mon roi.

Mais il ne faut pas me battre,

Faire, si j’dors, le diable à quatre!

Si pas comme ça, je fil’rai!”


Il siffle à ses deux coursiers,

Agite sa moufle, marche en ville,

Etonnant des gens tranquilles,

Parce qu’à la chanson du sot,

Ils dansent à la russe, ses ch’vaux;

Son petit Ch’val bossu même

Joue des tours, suivant ce thème

Musical. En attendant,


Les deux frères prennent tout l’argent

Du roi; pour qu’ils s’en assurent,

Ils le cachent dans leurs ceintures,

Puis, ils boivent de la vodka,

Chez eux, ils dirigent leurs pas.

Cet argent, ils le divisent,

Marient deux filles à leur guise

Et vivent, en se souvenant

De leur frère cadet Ivan.


Maintenant, donc, on les quitte,

Pour que, du conte, on profite

Afin de faire rire des gens

Chrétiens de c’ que notre Ivan

Fait lors de son bon service

Qui, d’abord, à lui, propice,

Fait de lui un grand sorcier;

De ce qu’il perd sa plume, mais

Prend l’Oiseau de Feu et mène

Chez le roi la belle Fille-Reine;

De ce qu’il est le chercheur

De sa bague, l’ambassadeur

Au ciel (en cité solaire,

Il supplie la Lune-Mère

Pour la bête baleine); en gros,

De ce qu’il sauve trente bateaux;

De ce que, dans les chaudières,

Il devient très beau, prospère, –

Donc, il faut parler de ça,

Comment il va être roi.


La deuxième partie


      “Conter, c’est vite fait,

Agir, c’est bien plus long”


Commençons notre récit

Sur les belles espiègleries

D’Ivan, dont l’histoire est faite,

Comme du Ch’val gris-brun, prophète.

A la mer, des chèvres allaient;

De bois, des monts se couvraient;

Un cheval brisa sa bride,

Monta au soleil, timide;

Une forêt est sous son pied,

Un grand nuage est à côté;

Ce nuage va là et s’éclaire,

Au ciel, il fait du tonnerre.

C’est une ritournelle: attends,

Le conte est tout près, vraiment.

A la mer très orageuse,

Là, sur l’île Tapageuse,

Il y a une bière neuve au bois,

Une jeune fille est couchée là;

Au-d’ssus le rossignol chante;

Une bête noire y court, méchante,

C’est une ritournelle, – eh bien,

C’est le tour du conte qui vient.


Vous voyez, donc, chers laïques,

Ortodoxes chrétiens pudiques,

Comment notre bon Ivan

S’ingère au palais brav’ment;

Son service est aux étables,

Il n’est pas très regrettable

Pour lui de penser aux siens, –

Au palais, il se sent bien.

Ce n’est pas du tout l’affaire

Pour lui de penser aux frères:

Il a dix boîtes de chapeaux,

D’habits, de bottes, – tous sont beaux,

Il mange et dort tant, le brave,

Qu’il ait une vie sans entraves.


Après cinq semaines passées,

Un valet doit remarquer…

Il faut dire qu’aux étables,

Jadis, ce valet capable,

Fils d’un noble, avait été

Supérieur, si vous savez.

C’est clair qu’il est furieux contre

Notre Ivan, qu’il jure qu’il montre

La porte au nouveau-venu,

Même s’il en était perdu.

Mais, cachant sa grande malice,

Il fait mine d’être propice,

Complèt’ment myope et sourd-muet

A toute éventualité.

“Attends, je te chass’rai,” – pense

Ce coquin, – “Sale type, sans chance!”


Donc, après cinq s’maines passées,

Ce valet doit remarquer

Qu’Ivan ne veut pas s’y prendre,

Qu’il ne se presse pas d’apprendre

Le dressage à ses chevaux;

Mais ils sont toujours très beaux,

Comme s’il les lave, s’il leur tresse

Les crinières, s’il leur caresse

Le poil, il est lisse au dos,

Les franges se serrent de bandeaux;

Il y a du blé frais aux stalles

(Comme si c’est sa place natale),

Dans de grands cuveaux, de l’eau

Est versée fraîche, comme il faut.

“Qu’est-ce qu’on a ici à dire? –

Se dit-il et en soupire, –

Attendez, peut-être, vient,

Chez nous, un nouveau lutin?

Je ferai ici une ronde,

Si non, je pourrai au monde

Faire courir un p’tit bruit faux

(Pourvu qu’on épuise l’Idiot);

Je peux au Grand Conseil dire:

Le palefrenier est pire

Qu’un devin, qu’un étranger,

Qu’un gredin et qu’un sorcier;

De l’ami-diable, il profite;

Les temples, il ne les visite

Jamais; il porte une croix

Catholique et ne jeûne pas.”


Le soir, ce valet capable,

Ancien supérieur d’étables,

Se cache aux stalles en secret,

Dans l’avoine et le millet.


Le moment du minuit sonne.

Du mal au coeur, il frissonne:

Plus mort que vif, du trac fou,

Il regarde par un trou, –

Le lutin? Non? Quelle attente…

Sourdement, les portes chantent,

Les chevaux trépignent, voilà,

Le palefrenier est là.

Il ferme au verrou la porte,

Ote le chapeau qu’il porte,

Puis, sur la f’nêtre, il le met,

Du chapeau, il tire après

Le trésor de roi (qu’il cache

Si bien que personne ne sache) –

La plume de l’Oiseau de Feu.

Quelle lumière! Le valet peut

A peine se taire, – il tressaille,

Fait tomber les grains, la paille.

Le lutin ne le voit pas,

Il met la plume à l’endroit

Réservé aux grains; il lave

Les chevaux, les peigne, le brave,

Fait des tresses d’une belle façon

Et chante de divers chansons.

Le valet se pelotonne,

Car, dans la peur, il redonne,

Regarde par l’oeil mi-fermé:

Qui vient pour polissonner?

Sans barbe, ni cornes, un bon torse –

Un gaillard de première force!

En exprès, ce beau fripon,

S’est-il si paré, démon?

Les ch’veux lisses et la chemise

En beaux pass’ments est de mise,

Les bottes comme du maroquin, –

C’est Ivan, de point en point!

Une merveille? L’espion regarde

Le lutin, et en prend garde…


“Voilà ce qui c’est! – enfin,

Grommelle notre vieux malin. –

Demain, le roi va apprendre

Ce que tu ne veux pas rendre.

Attendons le point du jour,

Tu t’en souviendras toujours!”

Ivan ne sait pas qu’on fasse

Le danger qui le menace,

Fait des tresses d’une belle façon

Et chante de divers chansons.

Il verse en cuves, – d’eau douceâtre,

Avec soin, pas quatre à quatre,

Et remplit les stalles de blé,

D’avoine et de bon millet.

Il bâille, prend la plume, la cache

En loques, pour que nul ne sache, –

Sous l’oreille, met son chapeau

Et se couche derrière ses ch’vaux.


Sitôt que le jour commence,

Le valet profite de chance,

Il écoute d’abord, peureux:

Ivan ronfle comme un preux.

Doucement, le valet tente

De ramper vers lui; le pante

Glisse dans le chapeau ses doigts,

Tire la plume, – court à grands pas.


      Dès que le roi se réveille,

Le valet vient, car il veille.

Il frappe à terre par son front

Et commence sa chanson:

“Mon roi, je m’avoue --">

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